Pensée

Pensée: Every day may not be good... but there's something good in every day. Pensée vu chez Karine.

samedi 26 mai 2012

Léger regret

Aujourd'hui je terminais ma 2e semaine à mon nouveau travail. Grosso modo, je n'ai que du positif à en dire. Évidemment ça n'est pas parfait mais je m'y sens beaucoup mieux qu'à mon ancien travail. À un point tel où un petit regret m'est venu. Tout rikiki. "Pourquoi ne l'ai-je pas fait avant?"

J'ai enduré quelque chose que je n'aimais plus un peu trop longtemps. Depuis mon départ, chaque fois que je dois y retourner (pour aller y chercher mes dernières paies) tout ce que j'y vois ou entend me confirme encore plus ma décision de quitter.

Ce vendredi, j'y suis retourné avant d'aller travailler car je voulais éviter certaines personnes qui ne sont pas là si tôt et je voulais prendre des nouvelles du croissantier qui lui termine n'est plus là quand je termine.  Le nouveau chef me racontait un peu ses déboires.  Le pauvre travaille 14 heures par jour (!!!!!!!!) pour arriver à s'en sortir. C'est vraiment devenu un enfer!!

Je me sens comme si je respirais un frais et nouveau. Je côtoie de nouvelles personnes dont la plupart son super sympathique (mes collègues directs de pâtisserie le sont tous) et je retravailles des recettes et des techniques depuis longtemps oubliés (ça faisait 6 ans que je travaillais au même endroit et ça fera 8 ans que j'ai terminé mon cours professionnel cet été). Je n'aurais pas soupçonné tout le bienfait qu'à ce changement sur moi!    

vendredi 18 mai 2012

Finalement!!

Il y a tout juste un an, je vous racontais vouloir changer d'emploi et qu'en réfléchissant, je ne le ferais pas.

Le départ de mon chef a bousculé un peu les choses et depuis le 15 mai (mardi) je travaille ailleurs.

Je regardais très souvent les offres d'emploi disponibles sur internet. J'avais postulé pour l'un d'eux mais l'entrevue ne s'était pas super bien passé. Je crois que je n'étais pas la personne qu'on recherchait. Le petit monsieur n'arrêtait pas de se demander si j'arriverais à soulever des poches de farine de 20 Kg alors que je lui avais dit que j'arrivais à soulever 40 Kg (de peine et misère mais j'y arrive tout de même!). J'ai donc décidé de ne pas aller travailler là.

Peu de temps après la démission du chef, j'ai vu une annonce d'une pâtisserie renommé à Québec qui se cherchait une pâtissière. Je me disais: "Ah! c'est dans le Vieux Québec. Les parkings et le trafique y sont hyper chiant, etc" Puis, je me suis ravisé en me disant que si je me trouvais toujours mille et une excuse pour ne pas postuler, j'allais encore être là dans 10 ans et ca, j'en avait absolument pas envie. J'ai donc envoyé mon CV en ligne. Il étais 15h. Vers 18h, le téléphone sonne. C'était le chef de mon nouveau travail qui voulait me rencontrer le lendemain.

L'entrevue s'est très bien passé. Il m'a demander quand je serait disponible pour faire un essai. Le samedi qui venais, je ne pouvais pas car je devais aller chez mes parents m'occuper du chien durant leur absence alors on s'était entendu pour le samedi suivant. Ce qui me faisait peur, c'est qu'une autre personne passe en essai avant moi et prenne la place. Quand ma mère a su ca, elle m'a donné une idée pour que je puisse y aller le premier samedi et ne pas manquer ma chance car comme on dit, il faut battre le fer tant qu'il est chaud. Le chef a eu l'air vraiment heureux que je puisse me libérer.

La journée d'essai s'est très bien passé. Le lundi suivant je donnait moi aussi ma démission à mes patrons. Je voulais leur laisser 2 semaines d'avis mais comme j'étais seule en pâtisserie, partir si vite les auraient vraiment mis dans le trouble. J'ai donc donné 1 mois (avec l'accord de mon nouveau chef, évidemment!) puis ca y est, je suis enfin ailleurs!

Les 3 premiers jours se sont très bien passé. Si ca continu comme ca, je sens que je vais m'y plaire a mon nouveau travail! :)

mardi 3 avril 2012

Absence.......

Wow! Ça faisait un bon moment que je n'étais pas passé par ici!!

 Il faut dire que depuis février, il a tellement d'activités ici que j'ai parfois du mal à suivre moi-même!! Je dois dire que mon travail prend beaucoup de place et que le temps qu'il me reste, je préfère de loin le consacrer à ma famille et à me reposer (il le faut bien) plutôt qu'à un écran d'ordinateur.

 Pourquoi je fais un retour maintenant?

 Parce que j'ai du temps libre? Non.

 Parce que j'ai plein de belles anecdotes à partager? J'en ai mais ce n'est pas pour cette fois. 

Aujourd'hui, l'épée de Damoclès qui pendait au dessus de ma tête depuis quelques mois est tombée.... Depuis, je m'enferme dans ma bulle. Les larmes montent parfois. J'ai envie d'en parler mais je ne veux pas qu'on me réponde. Je n'ai vraiment pas envie d'entendre des réponses toutes faites ni de me faire dire que je ne suis pas la première à passer par là.

 Vous vous demandez quelle est donc cette si mauvaise nouvelle? Pour plein de monde, c'est une banalité. Une chose qui se produit souvent. Je serai certainement l'une des rares à me sentir affecté.

Ce matin, mon partenaire de travail, mon chef, a donné sa démission. Je savais que ça arriverait tôt ou tard mais j'aurais voulu plus tard que tôt. Je vais perdre un complice, presque un ami. Une personne qui m'a beaucoup appris autant sur le plan professionnel que personnel. Je sais que mes patrons vont remplacer le chef mais ils ne remplaceront jamais ce qu'il a été pour moi. Nos fou rire et nos multiples clins d'oeil vont me manquer. Ça faisait quand même 6 ans qu'on se voyait 5 jours sur 7!!! Même pendant mes grossesses, on prenait des nouvelles l'un de l'autre. On s'amusait (et on le fait encore) à comparer les manies de nos enfants respectifs.

 Il ne me reste que 2 semaines à travailler avec lui. Je redoute son départ aussi car j'ignore qui prendra sa place (sera-t-il patient ou très exigeant? Gentil ou pas?). En ce moment tout ce que je vois c'est qu'un inconnu viendra me dire quoi faire et comment le faire. Je l'ai déjà vécu juste avant ma première grossesse et laissez-moi vous dire qu'il n'y a pas plus déstabilisant de changer de chef et qu'en plus ce dernier arrivant vienne changer toutes les méthodes et les recettes établies.

mardi 24 janvier 2012

Acquérir de l'autorité

Il y a plus d'un an, j'abordais le sujet de l'autorité ici. C'est redevenu d'actualité récemment.

On me reproche encore de ne pas avoir assez du tout d'autorité sur mes enfants. Il n'y a que mon chum qui me le dise mais bon. Ce qui m'étonne c'est que lorsque les enfants sont avec leur père et que je suis absente, ils l'écoutent. Pareil si je suis seule avec eux. En fait ils sont sage si ils n'ont qu'un parent avec eux. Si les deux sont là, ils se transforment en petits démons! Ils se poussent, se tiraillent et n'écoutent rien. Est-ce qu'ils cherchent à nous tester? Voir qui va réagir en premier? Je l'ignore.

Une autre chose qui me chicote est le niveau de flexibilité. Encore là lui me trouve trop souple et moi je le trouve trop rigide. à l'entendre, les enfants devraient écouter au doigt et à l'oeil et ce dès la première demande. Je demande aussi à ce qu'ils m'obéisse. Là ou ça change c'est durant les repas. Ti-Loup refuse de manger? Ok. Tu restes assis à table jusqu'à ce que je te permette de descendre. Après quelques minutes à bouder, il fini par manger. Il a parfois un bobo imaginaire pour expliquer sa mauvaise humeur mais qu'est-ce qu'un bisou sur la jambe pour que notre enfant cesse son boudin et mange? Pour moi y'a rien là. Je n'ai pas cédé sur le fait qu'il doive manger ce que je lui ai servis.

Du côté paternel, on ne cède pas non plus sur le dernier. Par contre, le boudin n'est pas toléré. L'enfant boude et réponds "non!!" quand on lui demande de manger? Hop! papa le met au coin. Petite anecdote de la fin de semaine. Ti-Loup refusait de manger et s'est ramasser au coin. Mais comme on a beaucoup joué dehors ce jour-là, il s'est presque endormi sur la chaise de punition. Papa, pour le réveiller et lui demander de venir sagement soupé, a tenté de le réveiller en penchant la chaise doucement sur le côté. Ti-Loup s'est mis à sourire. En un rien de temps, papa avait été couché Ti-Loup dans son lit, lui intimant de se reposer et qu'après on verrait pour le souper. De retour de la chambre, il semble fâché et me dit qu'on va devoir "casser" ça bien vite car Ti-Loup a 3 ans et que ça sera pas drôle à 5 ans. Je lui demande de quoi il parle, il me répond que le petit lui riait dans la face (!!). Ah? Moi j'ai plutôt vu un garçon qui trouvait drôle de se faire pencher tout en continuant de faire semblant de dormir. Ce soir-là j'ai vraiment eu l'impression que mon homme voyait une réaction impoli d'adulte dans la façon de faire de Ti-Loup.

Alors? C'est moi qui ne vois rien aller ou c'est lui qui se fait des illusions? En bout de ligne, c'est vraiment pas facile de concilier nos façon d'éduquer les enfants! Je veux bien faire des efforts pour tenter d'avoir plus d'autorité sur mes fils mais j'aimerais bien que mon chum se détende un peu.

mercredi 18 janvier 2012

Un peu de tout

Je sais, je sais, je délaisse mon blog. Je n'ai plus beaucoup de temps pour lire et encore moins pour écrire.

J'ai décidé de travailler sur moi en mettant mon énergie ailleurs que sur le net. Il n'y a pas si longtemps, je passais un peu trop de temps devant mon écran... Je faisais peu de ménage ce qui devenait la corvée du samedi car on doit bien le faire à un moment ou un autre le foutu ménage. Alors, en me bottant le cul la semaine, durant le temps entre mon retour du travail et le moment d'aller chercher les enfants, j'essais de ramasser et de laver un peu. Comme ça, on passe du meilleur temps en famille la fin de semaine.

Une autre chose qui nous a beaucoup accaparé ces derniers jour a été la maladie de Ti-Mini. Rien de grave après coup mais ça m'a grugé de l'énergie! La semaine passé, mon ti-homme a fait de la fièvre à tous les jours. Son état général était bon par contre, il jouait, mangeait bien. Vendredi par contre ça s'est détérioré. Sa gardienne m'a dit qu'il n'a pas voulu marché de la journée (ou presque) et semblait beaucoup plus maussade. Je suis donc partit à l'urgence avec les 2 enfants (mon chum devait venir chercher Ti-Loup en passant). J'ai donc été seule à l'hôpital avec Ti-Mini de 16h30 jusqu'à 21h30. Avec la panoplie de prise de sang, échantillon d'urine avec une sonde (aïe!!!!!) et radiographie puis attente des résultats des prélèvements. On en avait plus qu'assez tous les deux. Quand le médecin m'a dit de me présenter à l'aile pédiatrique d'un autre hôpital le lendemain, ça m'a mis la puce à l'oreille comme quoi c'était plus grave que l'otite du mois passé (bien oui! Il a aussi droit à une otite à la mi-décembre). On parlait d'infection urinaire, de plaquettes dans l'urine, etc. Le lendemain, nous avons rencontrer le pédiatre de garde. Comme il avait parlé avec le médecin la veille il se souvenait de mon petit homme. Il l'a examiné, et a confirmé son diagnostic. Il nous a cédulé une échographie des reins pour le lendemain, a injecté un antibiotique intra-musculaire et nous sommes rentré. Le jour suivant (dimanche donc), ça a été court. Une toute petite heure seulement. Comme c'est vraiment calme la fin de semaine, nous sommes vite passé à l'échographie et comme tout était normal (donc pas de complications), nous sommes revenu à la maison avec la mission de revenir une fois de plus lundi. La pédiatre de garde qui nous a rencontré a trouvé Ti-Mini bien. Il ne faisait que 38 C de température. Elle nous a simplement dit de terminer le traitement antibiotique oral à la maison et nous assuré que notre fils ne faisait de mon en moins de fièvre. Un pic de 39 C serait anormal après 48h de traitement. Elle a trouvé dommage de ne pas avoir pu déterminer le germe qui a causé l'infection car ça lui aurait permis de confirmer que le médicament que nous avions était le bon. Mais comme Ti-Mini y réagis bien et qu'il couvre un large spectre ça devrait être correct. Vous trouvé peut-être que je suis allé souvent à l'hôpital en 4 jours? Je préfère ça comme ça, sachant qu'il y a quelques années, les enfants en bas âges avec une infection urinaire était hôspitalisé pour au moins 5 jours. Maintenant, tant que l;'enfant boit bien et a une bonne condition ils préfèrent les laisser à la maison. C'est pas mal moins stressant et pour l'enfant et pour les parents. Ouf!!

Durant ce temps, Ti-Loup qui était propre le jour, a fait une grosse rechute. Toute la journée de samedi et de dimanche, il n'a fait aucun pipi ni caca dans la toilette. Tout dans ses bobettes. :( Je sais que lors de l'arrivée d'un nouveau bébé ou d'un évènement comme celui qu'on a vécu (qui fait qu'on porte beaucoup plus d'attention à l'autre enfant) il est très fréquent d'avoir une rechute. Par contre, ça m'a énormément déçu. Depuis lundi, il semble avoir repris ses bonnes habitudes. Il ne s'est échappé qu'une seule fois hier et lundi. Nous ne sommes pas encore 100% revenu où nous étions mais c'est mieux.

Une nouvelle vraiment belle que j'ai eu pour mon anniversaire (donc début décembre): je vais être marraine en août 2012!! Eh oui! Ma petite soeur attend son 2e enfant et m'a demandé d'en être la marraine. Ça me réjouis vraiment beaucoup!! :)

Donc voilà ce qui s'est passé dans nos petites vies depuis mon dernier post. Je vais essayer d'être un peu plus assidu dans mes messages. Pour me faire pardonner, voici quelques photos de mes 2 trésors!


Pas facile de bien cadrer quand on prend nous même la photo!

Complices....

Grosse baboune! :P

Mon futur écolier!

Le grand frère qui raconte une histoire! Trop cute!

vendredi 2 décembre 2011

Amélioration

Je vous ai parlé il y a quelques temps d'un petit problème.

Je suis allé consulté une physiothérapeute. Après 6 séances, le point était plus présent que jamais. La pauvre n'y comprenait plus rien. Elle avait pourtant traité toutes mes raideurs dans le haut du dos. Je lui ai alors dit que j'envisageais d'aller consulter l'ostéopathe dont m'avait parlé mon collègue (il faut comprendre que le groupe de clinique n'a pas à sa disposition les mêmes spécialistes. J'ai débuter par la clinique la plus près de chez nous mais je me suis rendue compte que ce n'était pas la physiothérapie qui allait m'aider. J'ai alors pris rendez-vous dans une autre là où l'ostéopathe se trouvait). Elle m'y a fortement encouragé car l'approche étant différente, peut-être allait-il trouver l'origine de mon mal.

Premier rendez-vous, je fige. Je m'attendais à ce que l'ostéopathe soit jeune (il a un prénom composé) mais en plus d'avoir environ mon âge, il est mignon! On s'assoit dans son bureau, je lui raconte ce qui m'amène là. Il est très sympathique. À un moment, il me demande de me déshabiller, de ne garder que mes sous-vêtements. Je me sens quelque peu mal à l'aise de me retrouver ainsi dévêtu devant lui. C'est con à dire mais si ça avait été un homme plus vieux ou laid, je n'en aurait pas fait de cas. Il m'offre une pair de short que j'accepte volontiers. Il me demande de me tenir au milieu de la pièce dos à lui pour qu'il observe ma posture et ma façon de bouger. Malaise.... Par la suite, je suis couchée sur le dos sur la table d'examen quand il me demande de relever le bassin pour qu'il puisse y glisser la main.... Euh quoi??? Tu veux la mettre où? Il m'explique qu'il doit examiner mon sacrum qui se trouve à être dans le bas de la colonne vertébrale. (petite parenthèse, quand j'ai raconté ça à mon chum, il m'a dit qu'il voulait certainement juste me palper le derrière lol! :P)

J'ai eu 3 séance avec lui et à moins d'avoir des symptômes douloureux, je n'ai plus vraiment à aller le revoir. Je sens que je devrai probablement aller le revoir après les fêtes car j'ai parfois des relents de sciatiques de grossesse qui m'embêtent. Et entre nous, un thérapeute mignon qui fait des miracles, c'est agréable à visiter! ;)

mardi 29 novembre 2011

Quand je serai grand.....

Un souvenir m'est revenu cette semaine. Le genre de souvenir si lointain qu'on n'y pensait même plus. C'est en parlant avec quelqu'un que ça m'est revenu. Durant la conversation, on me demande qu'est-ce qui m'a mené vers la pâtisserie. C'est alors que tout est remonté à la surface.

1991, j'avais alors 5 ans. Lors d'une journée à la maternelle où tout le monde devait dire ce qu'il/elle voulait faire quand il/elle serait grand(e) (le genre de jour où tous les garçons veulent être pompier ou policier et où les filles veulent être vétérinaire) moi je ne savais pas quoi dessiner sur mon petit carton. Quand j'ai eu trouvé, je suis allé voir mon professeur pour lui demander:
"Comment on appel ça une personne qui fait des gâteaux?"

"Une pâtissière"

À partir de là, je n'ai jamais changé d'idée. Évidemment au secondaire lors du choix de carrière, un doute s'est imposé.... Est-ce que mon idée de petite fille était la bonne? Étais-je vraiment faite pour ce métier? Je suis allé consulté un orienteur professionnel qui m'a posé plusieurs questions. À un moment il me demande si la cuisine pourrait m'intéresser. J'ai alors répondu que je trouvais ça banal de faire cuire un steak (je sais aujourd'hui que c'est BEAUCOUP plus complexe que ça mais dans ma tête de non-initié, la cuisine c'était juste de cuire des aliments). Même à ce moment-là, je ne réalisait pas ce qu'impliquait la pâtisserie. Je n'ai jamais regretté mon choix malgré toutes les embûches car il faut bien se l'avouer, ce n'est pas un métier facile. Horaires TRÈS matinales, salaires "de base" (rare sont ceux qui vont gagner plus de 16$ de l'heure), longues heures debout, lourdes charges à porter, souvent dans les congélateurs et les frigos, etc.

Dire que j'ai décidé à 5 ans de ce que j'allais faire de mes journées 20 ans plus tard....

Mes amours!

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Mon couple

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